Bonjour à tous!

J’espère que vous allez bien! Comme je vous le disais mercredi, je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de cinéma et des films que j’ai vu en février. En dehors de Lion, je n’ai pas eu de véritables coups de coeur, j’ai plutôt apprécié les films vus, cependant souvent  (mais pas toujours!) oublié juste après la séance. Voici donc le bilan du mois dernier!

Rock’n Roll – Guillaume Canet

J’attendais de découvrir ce film depuis un long moment et j’étais persuadée d’adhérer à 300%, comme ce fut le cas pour les précédentes réalisations de Guillaume Canet, Ne le dis à personne et Les petits mouchoirs en tête (dont une suite vient d’être annoncée par ailleurs!!). Et ce fut le cas pendant 1h30, juste avant que le film ne prenne un tournant certes étonnant, détonnant même mais clairement too much à mes yeux. Certains ont adorés, interprétant ce choix comme une audace folle et une auto-dérision assez incroyable, d’autres ont trouvés cette fin grotesque, incompréhensible et franchement de mauvais goût. Pour ma part, je serai moins sévère. En effet, si je n’ai effectivement absolument pas adhéré à cette fin, je n’irais pas jusqu’à dire que le film est raté, tout simplement car l’ensemble pendant 1h30 est cohérent, pertinent, drôle, osé, décalé et franchement rafraîchissant. Ainsi, je préfère voir dans la dernière demie-heure, comme un véritable délire de réalisateur, un luxe que s’est offert Guillaume Canet pour se libérer totalement et considérer la « vraie » fin du film à 1h30. Si vous l’avez vu aussi, je serai ravie d’avoir vos avis et retours!

Synopsis: « Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage. »

Fifty Shades Darker – James Foley

Si je n’avais pas vu la bande-annonce au cinéma, je ne serai jamais allée voir la suite de la saga érotique. Sauf que j’ai vu cette bande-annonce et qu’elle m’a même fait envie. J’ai été honnête avec moi, si le film n’avait pas été estampillé « Fifty Shades », je serai aller le voir sans me poser de questions, j’ai donc décidé de passer au delà de mes préjugés et je suis allée réserver ma séance, sans rien connaitre de l’histoire en question (je n’ai ni lu ni vu aucun tome de la saga, je ne connaissais même pas le synopsis). Et force est de constater que j’ai plutôt passé un bon moment, je n’ai pas vu le temps passer et l’intrigue m’a captivé. Certes, c’est loin d’être un grand film, la réalisation est classique et le casting n’est pas incroyable, mais l’ensemble fonctionne bien et divertie parfaitement le spectateur. Et je dois bien vous l’avouer, j’irais voir la fin de la trilogie, car je VEUX connaitre le fin mot de l’histoire!

Synopsis: « C’est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia. Cette dernière exige un nouveau contrat avant de lui laisser une seconde chance. Mais une ombre surgit du passé de Christian et plane sur les deux amants, déterminée à détruire un quelconque espoir de vie commune. »

Tous en Scène – Garth Jennings

J’ai tardé à aller voir Tous en Scène et je suis vraiment contente d’avoir réussi à le voir en salle, car j’ai tout simplement ADORÉ ce film d’animation intelligent, drôle, positif et extrêmement divertissant. J’ai eu la sensation de retrouver un peu l’univers de Zootopie que j’avais véritablement adoré là encore. Les personnages sont attachants à souhait et nous font passer un excellent moment. J’ai toujours un peu de mal à parler en détails des films d’animation, j’ajouterais donc pour terminer que Tous en Scène est un formidable feel good movie à voir en famille, entre amis ou en amoureux, vous passerez à coup sur un excellent moment! 

Synopsis: « Buster Moon est un élégant koala qui dirige un grand théâtre, jadis illustre, mais aujourd’hui tombé en désuétude. Buster est un éternel optimiste, un peu bougon, qui aime son précieux théâtre au-delà de tout et serait prêt à tout pour le sauver. C’est alors qu’il trouve une chance en or pour redorer son blason tout en évitant la destruction de ses rêves et de toutes ses ambitions: une compétition mondiale de chant. Cinq candidats sont retenus pour ce défi: Une souris aussi séduisante que malhonnête, un jeune éléphant timide dévoré par le trac, une truie mère de famille débordée par ses 25 marcassins, un jeune gorille délinquant qui ne cherche qu’à échapper à sa famille, et une porc épic punk qui peine à se débarrasser de son petit ami à l’égo surdimensionné pour faire une carrière solo. Tout ce petit monde va venir chercher sur la scène de Buster l’opportunité qui pourra changer leur vie à jamais. »

Alibi.com – Philippe Lacheau

Après le succès de Babysiting 1 et 2 (je n’ai vu que le 1 pour ma part), Philippe Lacheau s’est lancé dans une nouvelle réalisation avec un sujet tout aussi adapté à son époque et absolument parfait pour une comédie: les sites d’alibi en tous genre. On reste clairement dans la même veine qu’avec Babysitting mais ça fonctionne toujours aussi bien, on rigole un bon coup et l’on passe un bon moment, même si là encore, il ne s’agit pas du film du l’année. Alibi.com est un bon divertissement qui tient la route, malgré quelques longueurs ou quelques situations un peu trop tirés par les cheveux. Philippe Lacheau et Élodie Fontan sont rafraîchissants à souhait et plutôt attachants, et Nathalie Baye, fidèle à elle-même, est excellent et apporte beaucoup de légèreté au film, en revanche, je n’ai franchement pas été séduite par le personnage et l’interprétation trop poussive de Nawell Madani, dommage. 

Synopsis: « Greg a fondé une entreprise nommée Alibi.com qui crée tout type d’alibi. Avec Augustin son associé, et Medhi son nouvel employé, ils élaborent des stratagèmes et mises en scène imparables pour couvrir leurs clients. Mais la rencontre de Flo, une jolie blonde qui déteste les hommes qui mentent, va compliquer la vie de Greg, qui commence par lui cacher la vraie nature de son activité. Lors de la présentation aux parents, Greg comprend que Gérard, le père de Flo, est aussi un de leurs clients… »

Moonlight – Barry Jenkins

Je n’avais pas eu le temps d’aller voir Moonlight avant la Cérémonie des Oscars et donc avant « L’affaire La La Land / Moonlight« , autant vous dire que ma curiosité a été piqué encore davantage. Dès la semaine suivante, je suis donc allée me faire mon propre avis et en toute objectivité (sisi, je vous l’assure!), je campe sur mes positions, La La Land méritait son Oscar du Meilleur Film! Moonlight est en effet un bon film, avec un message fort et important et un casting très bon (Mahershala Ali y est particulièrement attachant) mais malgré cela, et je l’assume, je n’ai pas été vraiment touchée par ce film. J’ai trouvé le temps souvent long, le film lent et parfois limite contemplatif. Certaines scènes m’ont franchement agacé, d’autres m’ont laissé de marbre ou dubitatives et trop peu m’ont réellement touché. Les trois parties qui composent le film ne sont pas équilibrés à mon sens, la première est bien plus forte que les deux autres à mes yeux, certainement l’une des raisons de mon ennuie par la suite. Que vous dire de plus? Que j’aurais aimé être davantage émue devant Moonlight mais que malheureusement, je n’ai pas réussie à être captivée et à me sentir vraiment concernée, la faute au côté  trop « contemplatif » du film certainement, quel dommage!

Synopsis: « Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte. »

Si j’étais un homme – Audrey Dana

Alors que je comptais m’y rendre dès la semaine de sa sortie, j’ai été invitée à l’une des avant-premières du film, suivi d’une rencontre avec la réalisatrice et son actrice (Alice Belaïdi), j’y suis donc allée avec plaisir, c’est toujours plus intéressant d’échanger directement et d’obtenir des détails ou anecdotes à la source! J’étais très curieuse de voir cette deuxième réalisation, tout simplement parce que Sous les jupes des filles, le premier film d’Audrey Dana m’avait laissé sur ma faim. Ce fut donc une belle surprise car cette fois-ci, j’ai beaucoup aimé cette comédie atypique, osée, franche et un brin barrée qui met en avant une question que l’on s’est toutes posées, à savoir, qu’est-ce que ça nous ferait à nous, femmes, d’être un homme le temps d’une journée? La réponse, ou plutôt les réponses apportées par Audrey Dana sont très intéressantes, tout comme les nombreuses questions qu’elle soulève. A la fois féministe, engagé mais aussi sensible et ouvert, le film propose une véritable réflexion sur le couple, la relation homme/femme, la féminité, l’échange et le partage, mais aussi la confiance en soi et la nécessité de se découvrir et de se connaître pour s’épanouir, un vaste programme passionnant et une comédie aussi profonde que frivole à découvrir!

Synopsis: « Qui n’a jamais imaginé ce que ça ferait d’être dans la peau du sexe opposé, ne serait-ce qu’une journée ? Eh bien, pas Jeanne! Fraichement divorcée, séparée de ses enfants une semaine sur deux, pour elle les mecs c’est fini, elle ne veut plus jamais en entendre parler. Mais un beau matin, sa vie s’apprête à prendre un drôle de tournant, à première vue rien n’a changé chez elle… à un détail près ! 
De situations cocasses en fous rires avec sa meilleure amie, de panique en remise en question avec son gynéco, notre héroïne, tentera tant bien que mal de traverser cette situation pour le moins… inédite. »

Lion – Garth Davis

Attention, coup de coeur! Si je devais ne retenir qu’un seul film ce mois-ci, ce serai sans conteste Lion, qui m’a fait pleurer à chaudes larmes à plusieurs reprises et qui m’a complètement bouleversée. Adapté du best-seller du même nom, lui même raconté par le véritable héros de cette histoire incroyable mais vraie, Lion est un petit bijou d’humanité, d’amour, de bienveillance et d’espoir. L’histoire de Saroo est si belle (au final bien sur) qu’elle est à peine croyable, et pourtant… Même si le chemin est douloureux et difficile, je vous le garantie, vous ressortirez du cinéma avec le sourire et votre coeur explosera de bonheur, vraiment. Je trouvais la formule un peu forte avant de voir le film, et pourtant, c’est bel et bien vrai. Il s’agit d’un film absolument bouleversant, aussi singulier que l’histoire qu’il raconte mais aussi magnifique, notamment grâce à la beauté de la photographie du film et les plans somptueux de l’Inde et de la Tasmanie qu’il offre aux spectateurs. De plus, les thèmes abordés sont universels (la quête d’identité, l’importance de ses racines, le sentiments d’appartenance…) et chacun s’y retrouve à sa façon, de quoi vous toucher en plein coeur, sans toutefois jamais chercher à vous tirer des larmes à tout prix. Pour finir, je saluerais la force du casting et l’interprétation à la fois douce, délicate, puissante, toute en retenue et si juste de Dev Patel, mais aussi et surtout, la prestation de l’exceptionnel Sunny Pawar, qui interprète Saroo enfant et qui est absolument incroyable, à tel point que je manque de mots pour vous parler de lui, sachez juste qu’il m’a bouleversé et que j’ai passé le film à vouloir le prendre dans mes bras! Ce petit bonhomme a un bel avenir devant lui! 

Synopsis: « Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens. 25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde. Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village. Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ? »

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