Bonjour tout le monde!

Ce matin, je vous propose de vous présenter quelques expos sympathiques à visiter en ce moment à Paris et au sein desquelles j’ai fait de belles découvertes. Le programme est pour le moins varié, il y en a pour tous les goûts et toutes les envies, vous devriez donc trouver votre bonheur! Vous savez quoi faire désormais au cours de ce long week-end, mais n’hésitez non plus à cherchez de ce côté là, il y a encore d’autres idées! 

Sheila Hicks : Lignes de vie – Centre Pompidou

Mon premier coup de coeur va au travail de Sheila Hicks à l’honneur en ce moment à Beaubourg, et seulement jusqu’à ce week-end, il était donc temps que je vous en parle. Je ne connaissais pas du tout son travail et j’ai été ravie de pouvoir le découvrir grâce à cette exposition colorée à souhait. J’ai trouvé l’oeuvre de Sheila Hicks poétique et onirique, cette installation qui mélange les textures, les histoires, les couleurs et les formes et qui s’offre par transparence à tous les passants est pleine de pep’s et de vie, à découvrir! Et tant qu’à faire, allez aussi faire un tour à l’exposition Chagall, Lissitzky, Malévitch, l’Avant-Garde Russe à Vitebsk

« Depuis la fin des années 1950, Sheila Hicks produit une œuvre inclassable : nouer, envelopper, plier, tordre, empiler, la laine, le lin ou le coton, voilà quelques-uns des gestes et les matières avec lesquels elle remet en cause les catégories artistiques et leurs hiérarchies convenues. L’exposition « Lignes de vie » rassemble au Centre Pompidou des pièces qui parcourent l’ensemble de la carrière de l’artiste : une grande installation vibrante et vivante, pleine de couleurs et de formes, ouverte sur la ville grâce aux baies vitrées de la galerie d’exposition donnant, de plain-pied, sur la rue. »

Sheila Hicks : Lignes de vie – Centre Pompidou – Place Georges-Pompidou – 75004 Paris – Jusqu’au 30 avril – Plus d’infos ICI

Subodh Gupta – La Monnaie de Paris

Une nouvelle fois, je suis conquise par la nouvelle exposition de La Monnaie de Paris. Je ne connaissais pas non plus le travail de Subodh Gupta, un artiste indien spécialisé dans la sculpture. Et pourtant, la force plastique de ses sculptures lui ont permis de se forger une place de choix sur la scène internationale. Dans cette première exposition française, l’artiste présente la diversité de ses oeuvres ainsi que son matériau de prédilection, l’acier inoxydable qui représente la vaisselle présente au sein de tous les foyers indiens et devenue symbole de prospérité pour la classe moyenne. C’est une véritable découverte pour moi, j’ai beaucoup apprécié ses sculptures comme ce qu’elles racontent, je ne peut donc que vous conseiller d’aller découvrir son travail!

« Cette exposition, qui met en valeur la diversité du travail de Subodh Gupta, présente des sculptures emblématiques composées d’ustensiles de cuisine en inox. Outre la diversité des matériaux employés, l’œuvre de l’artiste se caractérise par une constante exploration de la présence des rituels et de la spiritualité au sein de notre quotidien. Cette exposition amène au dialogue entre deux univers : les œuvres métalliques monumentales de Subodh Gupta et à l’ADN de la Monnaie de Paris, qui depuis 1150 ans travaille le métal précieux. Il s’agit d’une véritable rencontre entre l’artiste et les savoir faire de la Monnaie de Paris. »

Subodh Gupta – La Monnaie de Paris – 11, quai de Conti – 75006 Paris – Jusqu’au 26 août – Plus d’infos  ICI

Gérard Garouste – Zeugma : Diane & Actéon – Musée de la Chasse & de la Nature

La semaine passée, je suis retournée au Musée de la Chasse et de la Nature pour découvrir l’exposition en cours consacrée au mythe de Diane & Actéon vu par Gérard Garouste, peintre, graveur et sculpteur qui s’inspire souvent pour son travail des grands textes de référence tels que La Bible, le Talmud ou encore le Don Quichotte de Cervantès. Je ne connaissais absolument pas Gérard Garouste et j’ai été ravie de découvrir son travail coloré et original qui vaut le coup d’oeil. J’aurais adoré en découvrir plus sur son travail exposé il y a encore peu de temps aux Beaux Arts de Paris, malheureusement, je me suis réveillée trop tard! 

 » À la demande du musée de la Chasse et de la Nature, Gérard Garouste s’est intéressé au mythe de Diane et Actéon, l’un des plus beaux qu’ait relatés le poète latin Ovide dans ses Métamorphoses : Actéon, chasseur insatiable, s’étant aventuré dans un bois à la recherche de la fraîcheur, surprend la déesse Diane alors qu’elle se baigne nue avec ses suivantes. Lui, simple mortel, ose porter un regard de désir sur la divinité qui se venge en lui jetant un sort. Soudain transformé en cerf, il devient la proie de ses propres chiens qui le mettent à mort. Le mythe qui traite du regard, du désir et de la capture, avait tout pour séduire Gérard Garouste. Aussi, ne se contentant pas de satisfaire la commande du musée de la Chasse et de la Nature, celui-ci a multiplié les études, les dessins et les toiles sur ce thème. Singulièrement, la déesse Diane y ressemble à l’épouse du peintre, tandis que ce dernier prête ses traits à l’infortuné chasseur. Pour l’exposition, toutes les œuvres ainsi produites sont réunies autour du tableau peint pour le musée. »

Gérard Garouste – Zeugma : Diane & Actéon – Musée de la Chasse & de la Nature – 62, rue des Archives – 75003 Paris – Jusqu’au 1er juillet – Plus d’infos ICI

 Parfums de Chine – Musée Cernuschi

J’ai été conviée le mois dernier au vernissage de la nouvelle exposition du Musée Cernuschi où je n’étais encore jamais allée. L’exposition concerne la culture de l’encens au temps des empereurs et expose de très belles pièces: brûle-parfums, toiles consacrées au rituel de l’encens ou encore céramiques, c’est une belle plongée au coeur de la culture chinoise que propose actuellement le Musée Cernuschi. Si cela vous intéresse, je vous la recommande, c’est très réussie!

« Doté d’une symbolique qui s’enrichit au fil du temps, le parfum permet d’aborder de nombreux aspects de la culture chinoise. Depuis sa signification dans les pratiques rituelles jusqu’à son association à l’art de vivre des lettrés, l’encens a en effet suscité une richesse de productions artistiques et littéraires. Des brûle-parfums aux tables à encens, l’histoire du parfum en Chine permet d’aborder les plus brillantes créations, et ce à travers une grande diversité de matières et de médiums allant de la céramique au laque, de la peinture à la calligraphie. »

 Parfums de Chine – Musée Cernuschi – 7 avenue Vélasquez – 75008 Paris – Jusqu’au 26 août 2018 – Plus d’infos ICI

3 commentaires

  1. Pingback: 2019, Let’s do this! – Les Carnets de Lauralou

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