Bonjour à tous!

Alors que le mois de mars est déjà bien entamé, je vous livre enfin le bilan de mes lectures de février! Après le Cold Winter Challenge, j’avais hâte de me lancer dans de nouvelles lectures sans thématiques particulières et très différentes en terme d’atmosphère. De plus, j’avais une belle petite PAL de livres offerts par les éditions Gallimard et les éditions du Nil depuis 2 mois, j’avais donc hâte de m’y mettre! Parmi ces 9 lectures, il y a eu de gros coups de coeur, puis quelques déceptions mais aussi de belles surprises, un mois varié et intéressant en somme!

Mes lectures de mars sont beaucoup moins nombreuses pour le moment mais ont toutes été de véritables coup de coeur, je pense donc vous proposer un nouveau billet à la fin du mois avant le prochain qui reviendra sur mes lectures du printemps. 

1 – En ton âme & conscience… – Claire Norton – Robert Laffont

Je démarre avec mon grand coup de coeur et ma première lecture post CWC qui a su me tenir en haleine tout du long. Le synopsis m’a tout de suite parlé et m’a rappelé un peu les intrigues et l’univers de Guillaume Musso, l’un de mes auteurs français favoris. Alors forcément, je me suis lancée dedans avec de grands espoirs et je n’ai pas été déçue une seule seconde. L’intrigue est captivante, intrigante, ponctuée de rebondissements maitrisés et cohérents et la plume de l’autrice est fluide et très agréable à lire, c’est donc avec tristesse que j’ai refermé ce roman aussi touchant qu’haletant. Je remercie donc les éditions Robert Laffont de cet envoi qui m’a permis de découvrir cette autrice et son formidable roman vers lequel je ne me serais pas forcément spontanément tourné .

Résumé : « Un bon ange veille sur vous… c’est un enfant de dix ans. Alors qu’il est à peine adolescent, Evan assiste à l’enlèvement de sa petite soeur Kelsie. Tétanisé par la peur, il ne peut rien faire. Vingt-cinq ans plus tard, Evan est devenu un brillant chirurgien qui mène un combat quotidien pour sauver des vies. Mais il ne s’est jamais pardonné la disparition de sa soeur. Un jour, il est abordé par un enfant de dix ans, aussi malicieux que mystérieux, qui lui révèle que Kelsie est vivante et qu’elle court un grave danger. Le petit garçon propose alors un pacte à Evan… qui pourrait faire basculer leurs vies à tous deux. « 

2 – Le discours – Fabrice Caro – Gallimard

Je poursuis avec ce roman absolument décalé et délicieux dont je me suis délectée. Je ne connaissais pas du tout cet auteur et j’ai tellement aimé sa plume cynique et si drôle que j’ai très envie de découvrir le reste de son travail. Le roman a la particularité de se dérouler au cours d’un seul et même moment de la journée, le dîner, et nous plonge dans les pensées, réflexions et autres élucubrations du narrateur que nous avons tous eu à un moment ou un autre. C’est drôle, absurde, touchant, original et absolument jouissif à lire. C’est à nouveau un coup de coeur et je ne peux que vous conseiller d’offrir ce livre autour de vous, c’est une idée cadeau qui devrait faire mouche et qui changera des traditionnels prix littéraires!! N’hésitez pas à écouter l’épisode du podcast PILE qui en parle à merveille, comme toujours!

Résumé : « «Tu sais, ça ferait très plaisir à ta sœur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie.» C’est le début d’un dîner de famille pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une réponse au message qu’il vient d’envoyer à son ex. Entre le gratin dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que les autres, se dessine un itinéraire sentimental touchant et désabusé, digne des meilleures comédies romantiques. Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion. »

3 – Vox – Christina Dalcher – Nil

Les éditions du Nil m’ont offert ce roman dystopique début janvier et j’avais hâte de le lire, sa sortie était prévu la veille de la journée  international des droits de la femme le 8 mars, je l’avais donc mis de coté pour le lire à la fin du mois! Le synopsis est glaçant mais particulièrement percutant, tout comme l’idée de le publier à cette date clé et primordiale. Je me suis donc lancée dans cette lecture qui, je le savais à l’avance, me toucherait tout particulièrement et même si j’ai très souvent été outrée par les différentes situations, j’ai été captivée par l’intrigue et les rebondissements. Le style est très agréable à lire et il m’a souvent été difficile de m’arrêter tant j’étais prise dans ma lecture! Si ce roman est terrifiant, il reste néanmoins à lire par prévention, par militantisme, pour comprendre pourquoi il ne faut jamais arrêter de se battre pour l’égalité homme/femme et le droit des femmes! Si j’avoue avoir été un poil déçue par la toute fin, je retiens un roman important dont le message délivré est à partager! 

Résumé : « Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix… »

4 – Le café des petits miracles – Nicolas Barreau – Le Livre de Poche

Depuis 4 ans déjà maintenant, le mois de février correspond à l’un de mes rendez-vous littéraires favoris, la sortie poche du précédent roman de Nicolas Barreau, auteur dont je ne me lasse jamais de lire les belles et si romantiques histoires d’amour et qui me fait à chaque fois voyager dans ma propre ville. Cette fois-ci, c’est entre Paris et Venise que l’on navigue. Si j’ai eu un peu de mal au départ à entrer dans l’histoire, j’ai finalement été happée par les déambulations et pérégrinations d’Éléonore qui m’a emmené dans les moindres les recoins de Venise, que je rêve tant de visiter. Nicolas Barreau réussit à nouveau à nous séduire et à nous faire rêver avec ses belles histoires. Je conçois que certains y voient beaucoup trop de romantisme et trop peu de réalité mais pour ma part, j’aime la poésie et la douceur qui s’en dégage et chacun de ses romans m’offre un petit moment doux et hors du temps, toujours savoureux. 

Résumé : « Timide et romantique, Éléonore adore s’évader dans la lecture et croit aux présages, petits messagers du destin. N’ayant pas hérité de l’intrépidité de sa grand-mère, elle n’est pas du genre à prendre une décision sur un coup de tête. Mais la vie est parfois imprévisible ! Et une phrase énigmatique trouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues, de celles qui bouleversent une existence. Éléonore l’ignore encore, par ce froid matin de janvier, quand elle saute dans un train pour Venise…Destination la Sérénissime où Nicolas Barreau nous embarque dans une magnifique histoire, d’un campo l’autre, au gré des calli et au pied des campanili. Une invitation à prendre le bonheur par la main et à croire en l’amour. »

5 – Belle-fille – Tatiana Vialle – Nil

Parmi les romans offerts par les éditions du Nil, celui de Tatiania Vialle a été une bonne surprise. Dans ce roman, l’autrice revient sur sa relation avec son beau-père, figure inoubliable du cinéma et à travers cette relation, narre le récit de sa vie et ses moments-clés. Je l’ai lu d’une traite et même s’il ne me marquera pas particulièrement, j’ai trouvé ce témoignage de vie touchant, agréable à lire et j’ai aimé découvrir cette époque à travers ses souvenirs. 

Résumé : «  »J’ai retrouvé une photo de ces années-là. C’est une photo en noir et blanc, nous y figurons tous les trois, Olga, toi et moi. Assis au centre sur la moquette blanche, tu regardes droit dans l’objectif avec une sorte de détermination joyeuse dans les yeux. À genoux à côté de toi, indifférente au photographe, j’ai le visage tourné vers le chat que tu tiens dans tes bras. Sur la gauche de la photo, adossée à des coussins, Olga sourit, la tête renversée en arrière. Au premier plan trône Oxana, le vieux berger belge et son museau blanchi. Derrière nous, le paysage lacustre de la tapisserie d’Aubusson. Je détaille la jeune fille agenouillée à tes côtés, vêtue d’une blouse blanche brodée et d’un jean. Elle a le regard songeur. Je me demande à quoi elle pense, ce dont elle rêve. Je l’ai perdue de vue.  » Avec Belle-fille, Tatiana Vialle signe un récit romancé adressé à celui qui fut son beau-père. D’une écriture aérienne, elle livre le portrait sensible d’un monstre sacré du cinéma et celui d’une femme courageuse qui n’a eu de cesse de se réinventer une famille. Une lettre en forme d’hommage qui interroge la figure paternelle. »

6 – C’est lundi aujourd’hui – Sytske Van Koeveringe – Nil

Ma déception du mois va à ce roman qui promettait beaucoup. En premier lieu, j’ai eu un véritable coup de coeur pour la couverture, très douce et l’intrigue insolite et décalée me plaisait beaucoup. J’aime beaucoup ce genre d’histoire contemporaine qui raconte le quotidien d’une époque. Malheureusement, je suis totalement passée à côté. En effet, je n’ai pas réussi à accrocher au style de l’autrice et finalement, j’ai eu la sensation désagréable que le roman n’avait pas réellement de but en soi. Je n’ai pas compris où voulait aller Sytske Van Koeveringe, ce qu’elle souhaitait partager ou dénoncer avec ce roman. Si vous l’avez lu et apprécié, je serais ravie d’avoir vos avis, mais de mon côté, c’est raté. 

Résumé : « Julia, trente ans à peine, est une jeune femme solitaire qui gagne sa vie en faisant des ménages. En pénétrant dans leurs maisons, leurs appartements, elle se confronte à une galerie de personnages singuliers dont elle va observer les habitudes et les âmes à mesure qu’elle nettoie leurs intérieurs. Mais elle va aussi perdre pied. Pourquoi ne pas prendre possession de la baignoire de l’appartement 61, du salon de la 122-D, se nourrir quasi exclusivement de chips chipées ou déguster une bouteille de rosé sur une terrasse qui ne lui appartient pas ? Sytske van Koeveringe nous offre avec C’est lundi aujourd’hui un premier roman envoûtant et insolite. En mettant en scène une femme de ménage pour qui la réalité s’effrite, dans une langue saccadée qui empêche tout épanchement émotionnel, elle nous oblige à regarder par le trou de la serrure et à sortir de notre cocon. »

 

7 – Les aventures de Donovan S. – Virginie Nuyen – Nil

Étant végétarienne, j’ai quelque peu hésité avant de me lancer dans ce roman à l’intrigue pour le moins atypique et osée! Je l’ai lu en une journée aussi et je ne demandais bien comment cette histoire pourrait se terminer au fil de mes différents moments de lecture de la journée. Si le début m’a plutôt plu, je n’ai pas compris la tournure qu’a finalement pris l’intrigue ensuite et j’avoue avoir été déroutée par cette fin qui me parait un peu trop incongrue. Au final, j’ai la sensation que l’ensemble manque un peu de cohérence, c’est dommage car l’écriture est vivante et fluide, ça se lit très bien mais je suis passée à côté là aussi. 

Résumé : « La boucherie de Donovan S., c’est toute une histoire. Chez lui, on ne découpe pas la viande – on la sublime, car elle a un superpouvoir : quiconque la goûte ne peut plus s’en passer. On ne choisit pas un morceau : on assiste au ballet des couteaux tranchants et caressants avec distinction. Car Donovan S. n’est pas un mortel comme les autres : en un tour de bras, ce gourou du steak envoûte clients et collaborateurs. Bienvenue dans Les Aventures de Donovan S., le boucher qui était à deux doigts de conquérir le monde, une entreprise déraisonnable, gigantesque et totalement loufoque où une vache voyage en jet privé aux côtés d’une actrice accro à l’agneau pour un tour du monde haut en couleur et proche de l’hystérie. »

8 – Mémoire de fille – Annie Ernaux – Folio

Nouvelle découverte pour moi grâce aux éditions Gallimard, la plume d’Annie Ernaux. Si l’histoire relatée dans ce roman est bouleversante, je n’ai jamais réussie à « entrer » dans le récit. J’ai tout à fait conscience de la dureté des faits que l’autrice raconte et dénonce et j’y ai été sensible, malgré tout, en tant qu’objet littéraire, je n’ai pas ressentie de réelles émotions à travers sa plume et ses mots, peut être emprunt de trop de pudeur et j’ai été assez déroutée par son style. J’ai donc très envie de découvrir un autre roman de cette autrice reconnue pour me faire un véritable avis. 

Résumé : « «J’ai voulu l’oublier cette fille. L’oublier vraiment, c’est-à-dire ne plus avoir envie d’écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n’y suis jamais parvenue.» Annie Ernaux replonge dans l’été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l’onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient entre hier et aujourd’hui. »

9 – Histoire de petite fille – Sacha Sperling – Le Livre de Poche

Je termine enfin avec le dernier roman de Sacha Sperling, un auteur que j’aime beaucoup. Si au fil des années et des romans, Sacha Sperling reste dans la même veine et se concentre toujours sur le même type de personnages, ces jeunes filles perdues et désabusées prête à tout pour survivre et ce faire une place, un nom, il le fait toujours avec brio. Sans surprise, j’ai dévoré cette histoire et je me suis laissée prendre! 

Résumé : « Mona vit dans la banlieue de San Diego. Mère à la ramasse, beau-père libidineux, ennui, maisons minables… Tout pousse la jolie adolescente à se chercher un destin ailleurs. Un jour, elle s’enfuit à Los Angeles. C’est là qu’on la retrouve, à la porte d’une maison de production. La petite latina est peroxydée, elle porte des lentilles de contact bleues, et elle a changé d’identité. Quelques vidéos suffiront pour faire de Mona la nouvelle star du porno. Tout le monde s’accorde à dire qu’elle a truc à part, mais personne ne parvient à le définir. Elle a quinze ans… Est-ce l’explication qui échappe à tous? Quoi qu’il en soit, l’industrie du porno a du souci à se faire. Car Mona a un plan. « 

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